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Sites

1. Un Kalan du Binh Dinh : Thu Thiên
2. A propos de deux sculptures chames du Musée Guimet
3. Deux sculptures récemment retrouvées au Binh Dinh Tran thi
4. Un tympan inédit au Musée de Qui Nho'n

 
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Les 3 temples de Chien Dang

 
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Isabelle Riblet1

Thap Doi, "la paire de tours ou « groupe de Hung Thanh", du nom de l'ancien village, était autrefois isolé au pied d'une colline près de la mer dans la campagne de la province du Binh Dinh2. Aujourd'hui le site se trouve dans le quartier de Dông Da de la ville de Qui Nhon, à 2 km du centre ville.


État des temples dans les années soixante (carte postale collection Hoang/Pomédio)

 
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Charles Lemire

Toutes proportions gardées, les mêmes sujets d'ornementation se retrouvent dans les monuments kiams. Aussi avons-nous été amené à appliquer les descriptions faites par un Khmer, d'oeuvres plus grandioses, aux oeuvres plus modestes, mais de même style, édifiées en Annam par un peuple si différent des Annamites. Ce peuple Kiam occupait le pays avant les Annamites, qui se sont substitués à lui par droit de conquête. Le royaume des Kiams était compris entre Coabang au Tonkin et Baria, frontière de la Cochinchine, dès les premiers siècles de notre ère.
Ils sont les uns mahométans, les autres brah­manistes et bouddhistes tout à la fois. Ils connais­sent l'existence de La Mecque et ont une mosquée.
Ils pratiquent un mélange de rites brahmani­ques et bouddhiques. Ainsi, ils n'ont pas de boeufs. Ils ont une sorte de vénération craintive et reli­gieuse pour les animaux qui doivent les porter dans l'autre monde. C'est une tradition hindoue.
Les monuments kiams de l'Annam sont principalement des tours carrées, rectangu­laires ou octogonales. Elles sont ordinai­rement réunies par trois, en souvenir de la trimourti brahmanique.

 
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Le temple de Dông Du'o'ng
Extrait du catalogue du Musée de Sculpture Cam
de Dà Nang, Ed. de l'AFAO, 1997 - pp. 66-70.

Placé sous le vocable de Laksmindra Lokesvara (en associant le nom de Bodhisattva au nom personnel du souverain), a été fondé, au plus tard, en 875. Cet ensemble remarquablement composé est aussi le seul exemple, à cette date et pour longtemps, d'une archi-tecture parfaitement adaptée au culte bouddhique, tout en conservant édifices et procédés traditionnels. L'ensemble, axé assez exactement est-ouest, s'éten-dait sur 1300 m, le temple proprement dit, entièrement édifié en brique, couvrant environ 150 m sur 110 m, non compris le gopura extérieur d'accès (incomplè-tement dégagé, et aujourd'hui détruit). Divisé en trois cours successives closes de murs richement ornés, il comprenait, d'est en ouest :

 
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